top of page

6 clefs pour un printemps serein avec son cheval

🌸 Le printemps revient, les journées s’allongent, les prés verdissent, les manteaux tombent… et les premières chaleurs pointent le bout de leur nez. Si cette saison est souvent synonyme de renouveau et d’activités retrouvées, elle demande aussi quelques adaptations dans la gestion quotidienne du cheval.



ree

Voici un tour d’horizon des réflexes à adopter pour accompagner au mieux son compagnon durant cette période de transition 👇


1. Chaleur soudaine : attention à l’acclimatation

Après les mois froids et humides, les hausses de température, même modérées, peuvent surprendre l’organisme du cheval. Il n’a pas encore totalement perdu son poil d’hiver, et son système de thermorégulation peut être mis à rude épreuve. Résultat : fatigue, sudation excessive, voire coup de chaud si l’effort est mal dosé.

Le bon réflexe : Reprendre les activités physiques progressivement, en adaptant l’intensité et la durée. Favoriser les séances aux heures les plus fraîches, tôt le matin ou en fin de journée.


2. Eau fraîche, à volonté

Avec la montée des températures, les besoins en eau augmentent. Un cheval mal hydraté peut rapidement souffrir de troubles digestifs, d’épuisement ou de baisse de performance.

Le bon réflexe : Vérifier que l’eau est propre, accessible à tout moment et en quantité suffisante. Si besoin, encourager l’hydratation en ajoutant une pincée de sel ou en proposant du mash.


3. Gérer la repousse de l’herbe

L’herbe jeune de printemps est riche… parfois trop. Elle peut entraîner des désordres digestifs (coliques, diarrhées) et surtout des pics de sucre, à l’origine de fourbures chez les chevaux sensibles.

Le bon réflexe : Introduire progressivement l’accès aux pâtures. Limiter les temps de sortie sur herbe les premières semaines, surtout si le cheval est à l’herbe 24h/24 après l’hiver.


4. Les insectes sont de retour

Avec la chaleur viennent aussi les mouches, moustiques, taons, tiques… Ils peuvent agacer, stresser et même transmettre des maladies. Certains chevaux développent des réactions allergiques ou de la dermite estivale.

Le bon réflexe : Préparer le terrain avec des solutions naturelles ou vétérinaires : filets anti-mouches, lotions répulsives, complémentation adaptée, gestion des zones humides. Une tonte légère peut aussi aider à éviter que les insectes ne se logent dans un poil trop dense.


5. Adapter les séances et le rythme

Le retour des beaux jours donne envie de multiplier les activités… mais le corps du cheval a besoin de temps pour s’y remettre. Trop de sollicitations d’un coup peuvent entraîner fatigue, courbatures, voire blessures.

Le bon réflexe : Prévoir un programme progressif, alterner entre séances montées, travail à pied, balades, temps de récupération. L’observation est essentielle : s’il transpire beaucoup, s’il semble lent ou agacé, il a peut-être juste trop chaud.


6. Penser à la mue

C’est la grande période de la perte de poils ! Et ce processus demande de l’énergie à l’organisme du cheval. Certains peuvent paraître plus fatigués ou sensibles.

Le bon réflexe : Brosser régulièrement pour aider à éliminer le poil mort, et veiller à une alimentation riche en minéraux (notamment zinc et cuivre) pour soutenir une bonne repousse du poil d’été.


En résumé : observer, adapter, accompagner 🫶

Le printemps est une saison charnière, qui invite à la douceur et à l’écoute. Observer les signaux que nous envoie notre cheval, adapter notre manière de le gérer et l’accompagner dans cette transition sont les meilleures façons de lui garantir confort et bien-être.


Le printemps, c’est le moment parfait pour retrouver le plaisir d’être ensemble, le nez au soleil et le cœur léger !


À très vite ☀️

Valentine










bottom of page